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Brigitte Monat - REUNION-URLAUB

Brigitte MONAT

REUNION-URLAUB.COM

Fondatrice d’une agence de voyages, en ligne, pour une clientèle germanophone.

« Pour moi, au début ce n’était pas important d’avoir un joli bureau, une jolie voiture, non le plus important était d’être libre et de faire ce que j’aimais. »

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?

Je suis allemande. En Allemagne, j’ai travaillé dans une banque jusqu’à mes 32 ans. J’ai ensuite quitté l’Allemagne pour travailler en Egypte, aux Maldives et en Thaïlande, où j’ai eu ma propre école de plongée. Changement total.  

Plus de 10 ans plus tard, j’ai quitté la Thaïlande, j’ai vendu mon entreprise et je suis revenue en Allemagne à Munich. J’ai créé un circuit pour la ville de Munich. Pendant mes vacances en 2007, je suis tombée sur l’île de la Réunion. A l’époque, c’était très difficile d’organiser son voyage sur internet. On n’a rien trouvé, pas d’informations et personne ne connaissait la Réunion en Allemagne.

On a fait des réservations pour deux logements : les deux ont été horribles. A l’époque, les conseils de l’office de tourisme étaient assez légers, et c’est là qu’on a eu l’idée de créer un service pour la clientèle germanophone, c’est-à-dire pour les allemands, les suisses et les autrichiens. L’idée c’était de donner des informations : la Réunion c’est où ? Quelle est la langue ? La monnaie ? … Toutes les informations utiles pour les allemands.

Un moment bonheur et un moment galère de ton parcours d’entrepreneur

Les deux pratiquement en même temps. Quand j’ai commencé, c’était dur de frapper à toutes les portes, de dire « Voilà je suis là, je suis allemande, j’ai une idée, ça coûte quelque chose et je ne sais pas si ça va marcher ». Bien sûr avec cette phrase au début c’était difficile, j’ai eu pas mal d’entretiens où on m’a dit « Madame, là ce que vous faîtes, on n’a pas besoin de vous ». Ce n’est pas très encourageant quand on commence. Mais il y a aussi eu les autres qui disaient « Oui, c’est une bonne idée, pourquoi pas. »

Mais au début c’était très très dur. J’ai eu pas mal de nuits où j’ai pleuré, où je me suis dis « Mais qu’est-ce que je fais ? ». Mais au final, ça se passe très bien et aujourd’hui tout le monde est content.

Toutes les semaines j’ai les retours de touristes qui me disent « Brigitte, c’est même plus joli que ce qu’on imaginait » ou « Les créoles sont tellement gentils, accueillants et chaleureux, on va revenir ». Et de l’autre côté il y a les prestataires qui me disent « Brigitte, tes clients sont adorables, on a l’impression qu’ils nous connaissent déjà, ils sont très respectueux. »  

Un conseil à donner à un jeune entrepreneur

Je sais que ce n’est pas très professionnel de dire ça, mais les business plans et tout ça, ça n’a jamais été mon truc. Moi je voulais créer quelque chose où moi personnellement je me disais : « Si ça avait existé quand j’en avais besoin, ça aurait été super ».

Je pense qu’il faut créer quelque chose dans un domaine qu’on connait et qu’on aime. Quand j’ai appris la plongée, pour moi c’était fou, j’ai adoré, et quand j’ai eu ma propre école de plongée, c’était mon truc. Voyager depuis toujours c’est mon truc aussi. Et avec cette agence de voyage, par exemple, je ne fais pas de package parce que moi je ne suis pas une cliente qui achète un package. Je vends ce que moi personnellement j’aimerai avoir côté client.

Je ne me suis pas préoccupée du chiffre d’affaire, etc. Je ne pensais qu’à « oui, ça marche » ou « non, ça ne marche pas ».

Pour moi, au début ce n’était pas important d’avoir un joli bureau, une jolie voiture, non le plus important était d’être libre et de faire ce que j’aimais.  

Pourquoi avoir choisi The GreenHouse Coworking ?

Pour deux raisons. J’ai eu un bureau et j’ai été forcé de le quitter. Et puis, j’aime l’échange, je pourrais travailler à la maison, mais je trouve qu’il y a toujours un plus avec cet échange humain.

Quels sont les avantages à travailler dans un coworking ?

L’échange déjà.

Mais aussi bouger : on ne bouge pas seulement avec le corps, on bouge aussi dans sa tête. Ici je suis très concentrée.

Et la liberté, j’y trouve plus d’avantages que d’avoir un bureau toute la semaine ou pendant des années. Je peux travailler aux moments où ça me convient à 100%.